Le cabinet IDC a établi qu’il s’était vendu l’an dernier 1,4 milliard de smartphones. Le chiffre est impressionnant à première vue, mais c’est un trompe l’œil : dans les faits, il s’agit d’un repli de 4,1%, du jamais vu depuis l’avènement de ces appareils. Il n’y a que dans quelques marchés asiatiques, comme en Inde, en Indonésie, en Corée du Sud et au Vietnam que les ventes ont connu une croissance. Insuffisant pour soutenir la progression des ventes, relève IDC. Le marché chinois, qui pèse un peu moins d’un tiers des ventes de smartphones, a nettement décroché en 2018 avec une baisse de 10%.
Les difficultés ont été particulièrement visibles au quatrième trimestre, puisque les ventes ont reculé de 4,9%. C’est le cinquième trimestre consécutif de baisse, et IDC n’est pas optimiste pour 2019. Le symbole le plus fort de ce repli des ventes est l’iPhone : sur les trois derniers mois de l’année dernière, qui sont habituellement ceux durant lesquels les constructeurs engrangent un maximum de ventes, les revenus tirés de cette activité ont flanché de 15% pour Apple. Samsung, le grand rival, n’est pas dans une meilleure position : les ventes annuelles du constructeur coréen ont baissé de 8%.
Parmi les raisons qui expliquent ce déclin des ventes, les analystes indiquent que les consommateurs conservent plus longtemps leurs smartphones. C’en est terminé l’époque du renouvellement annuel : les appareils sont désormais suffisamment résistants et technologiquement endurants pour tenir plusieurs années. Les prix des modèles haut de gamme ont également atteint des sommets, certains coûtent plus de 1 000 euros : arrivé à ces niveaux tarifaires, les consommateurs y réfléchissent à deux fois avant d’investir à nouveau.
Les difficultés ont été particulièrement visibles au quatrième trimestre, puisque les ventes ont reculé de 4,9%. C’est le cinquième trimestre consécutif de baisse, et IDC n’est pas optimiste pour 2019. Le symbole le plus fort de ce repli des ventes est l’iPhone : sur les trois derniers mois de l’année dernière, qui sont habituellement ceux durant lesquels les constructeurs engrangent un maximum de ventes, les revenus tirés de cette activité ont flanché de 15% pour Apple. Samsung, le grand rival, n’est pas dans une meilleure position : les ventes annuelles du constructeur coréen ont baissé de 8%.
Parmi les raisons qui expliquent ce déclin des ventes, les analystes indiquent que les consommateurs conservent plus longtemps leurs smartphones. C’en est terminé l’époque du renouvellement annuel : les appareils sont désormais suffisamment résistants et technologiquement endurants pour tenir plusieurs années. Les prix des modèles haut de gamme ont également atteint des sommets, certains coûtent plus de 1 000 euros : arrivé à ces niveaux tarifaires, les consommateurs y réfléchissent à deux fois avant d’investir à nouveau.